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SYNOPSIS

J'IRAI DANSER SUR VOS BARRAGES

 

 
 

J'irai danser sur vos barrages s'inspire particulièrement de la chronologie d'un conflit inconnu, la grève de 1941 aux usines d'Arvida, pour mettre en évidence certains parallèles récurents à la fermeture des cuves Soderberg en 2004. Il souligne aussi la finalisation du grand complexe de la Chute-à-Caron par la construction du barrage de Shipshaw.

Les commentaires des travailleurs et de leur entourage parmi les plus concernés nous révèlent des aspects d'une situation presque monopolistique qui assure au géant Alcan un contrôle sur les ressources hydrauliques du Royaume.

À partir de ces événements qui se sont déroulés au Royaume du Saguenay/Lac-St-Jean le film met en perspective les mécanismes de la mainmise sur les immenses ressources de ce territoire sans que les principaux intéressés n'en reçoivent le juste prix tout en étant continuellement tenus sur la corde raide de la survie.









 


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  1941, en pleine production de guerre, une grève éclate aux usines de l’Alcan à Arvida.
Appuyés par les écrits du poète saguenéen Georges Larouche, des témoins et actants de cette époque nous racontent des facettes de cet événement qui a vu l'armée canadienne intervenir pour participer au réglement du conflit.

En abordant ces faits, nous ne pouvions que mettre en parallèle les récentes décisions de fermeture des salles de cuves Soderberg par l'Alcan en 2004.
Malgré une période de surproduction qui fait tourner la machine de guerre à plein régime, la compagnie ne trouve pas d’argent pour compenser les dures conditions de travail vécues par les travailleurs. Mais on dégotte, par ailleurs, quelques dizaines de millions pour finaliser la centrale de Shipshaw, le dernier fleuron du projet Chute-à-Caron. Grâce à ces nouveaux mégawatts, il sera possible de fabriquer "le métal volant" à la tonne pour vaincre l'ennemi.
Ces commentaires et réflexions explorent les conditions avantageuses accordées sans garantie à ces grandes corporations toujours prêtes à plier bagages pour aller chercher ailleurs des conditions toujours plus favorables.
Nous percevrons mieux les tendances de nos dirigeants à se courber devant ces "corporate bums" sans âmes.
Ce voyage dans le passé vise à mieux nous faire comprendre notre présent et mettre en perspective certains rouages de ce corporatisme à outrance qui aime bien afficher, du haut de sa digue, le titre ronflant de «grand développeur de la société».